Klaus Volkert, l’ancien président du comité d’entreprise de VW qui a reçu 1,9 million d’euros (en black) de la direction des ressources humaines pour « maintenir la paix sociale » dans l’entreprise, peut se vanter d’avoir fait fort à Bruxelles. Certes, son pot-de-vin ne représente que, grosso modo, la valeur d’un an de salaire de 80 ouvriers de Forest. Certes, Volkert aura tout le loisir de méditer en prison sur la morale de l’histoire. Quant aux (encore) ouvriers et employés de VW à Forest, qu’ils ne s’en fassent pas pour leur marque favorite, créée par Hitler et Ferdinand Porsche en 1933 - pour des questions d’égalité sociale (déjà) (1). Elle se porte bien, avec un chiffre d’affaires de quelque 50 milliards d’euros et un bénéfice consolidé de l’ordre de 20 milliards (source : Transnationale.org).
Il ne leur reste plus qu’à investir leurs indemnités de licenciement dans l’action VW, qui va sûrement remonter en flèche ; pour autant qu’ils ne soient pas trop regardants sur l’éthique : selon Transnationale.org, en général très bien informé, la «voiture du peuple» ne crache pas sur les sociétés offshore, la petite criminalité financière, la corruption et les entorses au code du travail de l’OIT. Dans des proportions relativement médiocres il est vrai, qui la laissent loin derrière les champions de ce genre de sport (comme son compatriote Siemens, par exemple). Des broutilles, donc : ce qui compte, finalement, c’est le revenu de l’action. Le reste, c’est du blabla de syndicaliste.
(1) Porsche est toujours actionnaire de VW à 25%. On sait ce que fidélité veut dire !
http://www.transnationale.org
24 novembre 2006
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