17 février 2006
Le coup du chinois
Oyez bonnes gens, vous qui avez tous, sans doute, éprouvé ce qu'on appelle "le coup du chinois": une grosse faim une heure après avoir quitté la table du resto asiatique où l'on a englouti le menu 4 services. On met cela sur le compte de la légèreté de cette cuisine toute en nuances et son riz, symbole de l'alimentation des peuples affamés. Mais voilà: des chercheurs de l'université de Madrid viennent de découvrir que le glutamate monosodique, exhausteur de goût généreusement utilisé non seulement par les cuisiniers chinois mais aussi massivement par l'industrie agroalimentaire, augmente la sensation de faim chez les rats. Et pas qu'un peu: de 40%! Pourquoi se gêner? Le E621 (c'est son petit nom) est considéré comme inoffensif et aucune dose limite n'est imposée. Ce qui explique aussi, si l'on veut en revenir au resto chinois, certains bourdonnements de tête dès après la crème de nids d'hirondelles... En extrapolant les résultat de l'étude madrilène chez l'homme, les scientifiques s'inquiètent de l'utilisation croissante de E621 dans les aliments industriels qui pourrait, selon eux, jouer un rôle dans l'obésité galopante. Une hypothèse qui, fait subtilement remarquer "Le Canard enchaîné" (8/2/06), "mettrait l'industrie alimentaire dans la situation des cigarettiers, accusés d'avoir farci leur tabac d'ammoniaque pour rendre encore plus accros les fumeurs". Merci du tuyau!
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