27 avril 2006
Diamond parachute
Pendant que le bon peuple tord sa carte de paiement à la pompe jusqu'au dernier cent pour se rendre à son travail précaire, les firmes pétrolières engrangent des bénéfices records. Même la très capitaliste Amérique s'émeut devant ce qu'elle commence à trouver "indécent". L'ancien patron d'Exxon, celui-là même qui affirmait que "rien ne prouve que l'industrie pétrolière soit pour quelque chose dans l'augmentation de l'effet de serre", a reçu pour cadeau de départ un chèque de... 400 millions de dollars (source: RTL), stock options non compris. Un bel exemple d'une "séparabilité" bien tempérée, qu'apprécieront à sa juste valeur les 2300 ouvriers de Peugeot à Ryton (UK), souvent désignés comme des modèles de flexibilité et priés aujourd'hui de prendre leurs cliques et leurs claques et d'aller flexibiliser ailleurs. Commentaire de ce farceur de Tony Blair (Le Canard, 26/4) : "Il est inévitable que de temps en temps, il y ait des pertes...". Comme chez Exxon?
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