Dans l'affaire Clearstream, on nous prend vraiment pour des cons. Il suffit d'avoir lu l'enquête de Denis Robert, intitulée Revelation$, pour savoir qu'il est impossible pour une personne physique de posséder un compte à son nom dans cet établissement. Statutairement, les seuls clients de Clearstream ne peuvent être que des institutions financières (banques, agents de change, assureurs...). Et l'enquête de Robert souligne déjà comme une grave dérive la présence, dans les listings de titulaire de comptes dits "non publiés" (tout un programme), de multinationales qui, comme Siemens, Daewoo ou Air Liquide par exemple, n'ont a priori aucune activité purement financière, mais possèdent des avoirs dans la plupart des paradis fiscaux (et donc des flux à éclaircir).
L'unité comptable chez Clearstream étant le million de dollars, voire le milliard, même les mieux lotis des bénéficiaires français d'éventuelles rétrocommissions n'ont aucune chance d'y ouvir un compte. Que dire alors de Sarko, Fabius, DSK ou Chevènement? La ficelle est grosse comme une sardine marseillaise; est-ce pour cela qu'on nous en sert des tonnes?
16 mai 2006
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