On reste perplexe devant la difficulté qu’éprouvent les Etats « de bonne volonté » à trouver les termes d’une résolution mettant fin à la guerre au Liban (cf les « efforts » franco-américains). Certes, avec un diplomate de la trempe de Douste-Blazy, il n’y a pas grand chose à espérer. Mais pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Car il suffirait, comme le rappelle fort à propos Philippe Thureau-Dangin, éditorialiste de Courrier International (3/8/06), d’appliquer la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies pour régler définitivement le conflit. Bon, celle-ci date de 2004 et personne ne veut s’en souvenir ; elle stipule cependant clairement que toutes les forces, milices et pouvoirs non démocratiquement élus doivent être désarmés et se retirer du Liban. Peut-on être plus clair ? On rétorquera que c’est bien la preuve que l’ONU n’a aucun pouvoir. Faux : l’ONU dispose de tous les pouvoirs que les Nations veulent bien lui donner – et, notamment, celles à qui la guerre profite. Par exemple : les Etats-Unis (armes), la Russie (armes) et la France (BTP). Après les combats, la reconstruction peut commencer. CQFD.
http://www.ambafrance-lb.org/article.php3?id_article=271
16 août 2006
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